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Grand Orgue de la Cathédrale Saint-Jean le Baptiste – PERPIGNAN
4 claviers et 58 jeux
J. de Joyeuse (1504 et 1688)
C. Moucherel (1744)
Abbé Larroque (1845)
A. Cavaillé-Coll (1857)
Restauration
Renaud / Ménoret (1993)
C. Berger (2003)
Le Grand-Orgue de la cathédrale est un témoin exceptionnel de la facture de Cavaillé-Coll. Avec 4 claviers manuels, c’est une sorte d’immense 3 claviers : en effet, le premier étage du buffet, se compose de la tuyauterie du Grand-Orgue (à gauche), et du clavier de Bombarde (à droite) ; gros clavier de Grand-Orgue réparti judicieusement sur deux claviers. Le clavier de Récit est très proche de celui de Sainte-Clotilde, romantique et non-symphonique (trompette, hautbois, cor anglais 8’ pour seules anches). Mais l’ensemble des anches de l’orgue ont gardé leur caractère très typé et timbré (notamment les anches de positif, que Maurice Puget avait cru bon d’adoucir par une boîte de positif supprimée en 1993). Romantique sur le papier, cet orgue sonne néanmoins éminemment symphonique.
Il faut noter que son buffet est parmi les plus grands et les plus anciens de France (1504), et que la remise des volets peints d’origine (suspendus actuellement dans la cathédrale) est à l’étude. Le retentissement d’une telle entreprise sera exceptionnel.
L’instrument, pour la période 1504 – 1688, est l’œuvre de Jean de Joyeuse, l’auteur, aussi du splendide orgue de la cathédrale d’Auch. En 1682, relevage par Jean et André Eustache (père et fils), de Marseille. En 1744, intervention de Claude Moucherel.
En 1786 (intervention de Jean Pujol, qui ajoute 4 jeux, et à l’aigu ut sièze et ré), nous savons que l’instrument possède 3 claviers et pédalier (50 touches pour Grand-Orgue et peut-être pour le Positif, dessus de cornet, au do3, pour l’écho, et 24 touches pour le pédalier). Il est donc quasiment, avec ses 33 registres, l’instrument de Jean de Joyeuse.
Le glissement vers l’esthétique romantique s’effectue donc dans la période 1786 – 1850. De cette période, les sources manquent. Mais le rapport d’expertise de Cavaillé-Coll en 1850 atteste que l’instrument n’est plus classique à ce moment.
En bref, devis de Zeiger en 1842 (non réalisé) ; puis transformations par Frédéric Jungk, notamment adjonction de jeux de fonds, mais pas encore de voix céleste. Réception et inauguration Jungk en mars 1845.
De 1854 à 1857, Aristide Cavaillé-Coll réalise le grand instrument romantique que l’on connaît.Puis intervention de Maurice Puget, 1929 – 1930, jeux en extension, expression de Positif rendant inaudible l’expression du Récit, etc. M. Puget entretient l’instrument de 1930 à 1960, puis Daniel Birouste, de 1978 à 1988. De 1989 à 1993, restauration par Jean Renaud de Nantes, avec pour maître d’œuvre Jean-Pierre Decavèle. Dont retour à l’état de 1857.
Claude Berger (de Clermont l’Hérault) entretient depuis l’instrument. Il a également réalisé certaines tranches de travaux d’importance (remplacement de toutes les équerres du Récit, coffrage des Barker, nettoyage complet de l’instrument… ).
Source : http://www.cathedraleperpignan.fr
Bombarde
56 notes
Flûte 16
Bourdon 16
Bourdon 8
Flûte harmonique 8
Prestant 4
Flûte octaviante 4
Octavin 2
Cornet V
Bombarde 16
1re Trompette 8
2e Trompette 8
Clairon 4
Grand Orgue
56 notes
Montre 16
Bourdon 16
Gambe 16
Bourdon 16
Montre 8
Gambe 8
Bourdon 8
Prestant 4
Octave 4
Doublette 2
Fourniture V
Cymbale IV
Trompette 8
Clarinette 8
Clairon 4
Positif
54 notes
Quintaton 16
Montre 8
Bourdon 8
Salicional 8
Prestant 4
Dulciane 4
Quinte 22/3
Doublette 2
Plein-jeu III
Trompette 8
Cromorne 8
Clairon 4
Récit
54 notes
Flûte harmonique 8
Violoncelle 8
Quintaton 8
Voix céleste 8
Flûte octaviante 4
Viole 4
Octavin 2
Cornet V
Trompette 8
Basson Hautbois 8
Cor anglais 8
Voix humaine 8
Pédale
30 notes
Quintaton 32
Flûte 16
Flûte 8
Flûte 4
Bombarde 16
Basson 16
Trompette 8
Clairon 4