Voici ce qu’écrivait Roland Galtier en 2007 : « Nous sommes ici en présence d’un instrument qui résulte d’une longue histoire, pas complètement connue (nous ignorons tout entre 1687 et 1815), qui se traduit par des strates de matériels remployés, renouvelés et complétés. Ainsi, les caractéristiques, tant du buffet que de la partie phonique, sont le fruit de ces juxtapositions : deux claviers principaux à 50 notes, sans l’ut dièse grave, trace d’un jeu d’anches en chamade, récit expressif romantique allant jusqu’au Fa 5… ».
L’actuel instrument comporte 2 claviers de 50 notes sans 1er ut dièse (de do1 à do5, Positif de dos et Grand-Orgue), un Récit (expressif au moyen d’une pédale à cuillère) de 42 notes (de do2 à fa5), un pédalier de 18 notes (de do1 à fa2).
Il s’agit donc d’un instrument apte à traduire une part de l’orgue français classique, mais aussi la musique de transition (de Beauvarlet-Charpentier ou Lasceux jusqu’à Lefébure-Wély par exemple).