Improviser ne s’improvise pas

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Festival

publié le 16 septembre 2020

L’improvisation découle d’un art maîtrisé et précis. Elle répond à des critères esthétiques de même niveau que les pièces écrites.
Œuvre d’un instant, l’improvisation naît pour disparaître à jamais. Compositeur d’un moment, le musicien ne s’autorise aucune rature.

L’improvisation se conforme à des règles de style, à des codes cultures selon le style ou la période musicale dans lesquels elle s’inscrit. Les musiciens improvisateurs s’inspirent de créateurs de leur communauté, d’un patrimoine artistique et d’une culture qui deviennent des modèles de référence. Une improvisation se prépare et s’organise pour pouvoir s’adresser à un public. La différence entre interprétation et improvisation semble parfois très mince, les deux ont comme préoccupation de produire ou d’inventer ce qui n’est pas écrit.

L’improvisation est une part importante de la pratique organistique. Lié historiquement à l’église, l’organiste improvise afin d’adapter le temps musical au temps liturgique. Bien souvent utilisé comme accompagnement des chants, il y a des temps spécifiques où l’organiste est seul et peut s’adonner à plus de liberté de jeu. L’école d’orgue française en a d’ailleurs fait sa renommée. L’organiste est confronté, dans un cursus classique, à des cours d’improvisations, démontrant ainsi qu’improviser ne s’improvise pas mais s’apprend.

/// Toulouse les Orgues fait la part belle aux artistes improvisateurs et propose pas moins de 5 concerts où l’improvisation est centrale, à retrouver dans les parcours de programmation ! Parmi ceux-là :

Les organistes de Notre-Dame
> Basilique St-Sernin / 8 oct. à 20h30